Cymatics – Nigel Stanford

Quand la science se mêle à la musique mais aussi à l’artistique et à la créativité ça vous donne le clip vidéo de Nigel Stanford nommé Cymatics mettant en scène une série d’expériences scientifiques incroyable !

Tout ce que vous allez voir dans la vidéo ci-dessous est réel ! Il ne s’agit là ni d’effets spéciaux, encore moins d’images de synthèse et ne parlons même pas de 3D, tout est vrai !

Apparaissant au début du clip, la plaque de Chladni utilise une enceinte afin de faire vibrer une plaque métallique. Lorsqu’elle est mise en vibration, les amplitudes de vibration diffèrent à sa surface. Le sable qui y est déposé va donc s’accumuler dans les zones qui vibrent le moins et dessiner des figures.

La deuxième expérience fait intervenir un tuyau apposé à une enceinte, donnant l’impression d’un jet d’eau tournant. C’est en réalité un effet d’optique dû à la fréquence d’obturation de la caméra. Pour simplifier, une caméra filme à 24 images par seconde. Avec le son, l’enceinte fait osciller le tuyau à 24 hertz, c’est-à-dire qu’il va lui aussi effectuer 24 pulsations par seconde. À chaque fois que la caméra capture une image, le tube sera à la même place. Même si en réalité il se déplace, il apparaît comme immobile et l’eau comme formant une spirale.

Un ferrofluide est utilisé pour réaliser la troisième expérience. C’est un liquide qui réagit lors de l’application d’un champ magnétique, il est attiré par les aimants et les électroaimants. Si, comme dans ce clip, on génère un champ magnétique suffisant, il peut aller jusqu’à changer de forme, se contracter ou encore former de petits pics en fonction des paramètres du champ magnétique qui l’influence.

Le tube de Rubens, permet d’illustrer visuellement la longueur d’onde d’un son. C’est une sorte d’oscilloscope primitif. Il suffit d’alimenter en gaz combustible un tube percé sur toute sa longueur et de placer un haut-parleur sur l’une des extrémités. Le tube alors va générer une onde stationnaire qui, avec les vibrations du son, fera danser les flammes.

Le clip se termine par d’incroyables images d’une bobine de Tesla. C’est en réalité un transformateur haute tension géant. Elle fonctionne grâce à deux bobines entrant en résonance jusqu’à ce que la plus grosse atteigne la tension de claquage de l’air, afin de générer des arcs électriques visibles. En se propageant dans l’air l’électricité va le faire vibrer et ainsi générer du son.

Ouvrez grand vos yeux :

Dans les vidéos ci-dessous Nigel Stanford explique comment il a créé chaque effet pour réaliser Cymatics

 

Source : futura science

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.